vendredi 2 mars 2012

Don't Breathe a Word - Holly Cupala (VO)

Résumé : 
Joy Delamere is suffocating...

From asthma, which has nearly claimed her life. From her parents, who will do anything to keep that from happening. From delectably dangerous Asher, who is smothering her from the inside out.

Joy can take his words - tender words, cruel words - until the night they go too far.

Now, Joy will leave everything behind to find the one who has offered his help, a homeless boy called Creed. She will become someone else. She will learn to survive. She will breathe... if only she can get to Creed before it’s too late.

Set against the gritty backdrop of Seattle’s streets and a cast of characters with secrets of their own, Holly Cupala’s powerful new novel explores the subtleties of abuse, the meaning of love, and how far a girl will go to discover her own strength.
Traduction : 
Joy Delamere étouffe...
A cause de l'asthme, qui a totalement pris possession de sa vie. A cause de ses parents, qui empêche quoi que ce soit d'advenir. A cause du dangereux mais sexy Asher, qui la consumme de l'intérieur.

Joy subit ses mots - des mots tendres, des mots cruels - jusqu'à la nuit où cela va trop loin.

A présent, Joy a tout quitté pour trouvé le seul qui lui a proposé son aide, un sans-abri nommé Creed. Elle veut devenir quelqu'un d'autre. Elle veut apprendre à survivre. Elle veut respirer...si seulement elle arrive à trouver Creed avant qu'il ne soit trop tard.

Avec en toile de fond les rues de Seattle - très réalistes - et une galerie de personnages qui cachent tous des secrets, le nouveau roman, puissant, de Holly Cupala décrit les subtilités des abus, des douceurs de l'amour, et jusqu'où une fille peut aller pour découvrir ses propres forces.
Note : 
♣♣♣♣♣
Avis : 
J'ai eu envie de lire ce livre au détour de mes pérégrinations sur le web. Merci à Bookaholic pour son 5/5 à ce roman. Du coup, après traduction du synopsis Chaton me l'a offert. Il est assez fin, et surtout, surtout : captivant !

Il n'y a pas une once de fantastique dedans, au début on se demande même un peu ce qu'il se passe/s'est passé. C'est simplement l'histoire d'une jeune fille qui étouffe. Une trop grande volonté de bien faire, une sensation d'abandon, de la manipulation...perdue Joy va alors tout quitté pour retrouver celui qui, un jour, lui a offert un peu d'espoir. 
Le récit simple d'une jeune fille dans la rue. Asthmatique, plutôt frêle, la grande question ce n'est pas ce qui lui est arrivé, mais plutôt ce qu'il va lui arriver. 

Poignant, simple mais poétique, ce roman est une gifle, ça vous serre le ventre et le cœur. Je ne pouvais pas le lâcher. J'en voulais toujours plus. Savoir plus. Voir plus. 

Au fur et à mesure du roman, on s'attache au différent personnages qui gravitent autour de la jeune fille. De même, elle nous révélera lentement son histoire, sa rencontre avec Asher, l'évolution de leur relation et ce qui, finalement, la poussera à fuir. 

Si la fin est porteuse d'espoir, on pourrait lui reprocher d'être un peu trop facile, trop "rose", mais néanmoins elle clôt plutôt bien cette histoire qui a pour but de porter de l'espoir. Tout n'est pas réglé, mais l'essentiel est fait. 

Une écriture sans prétention qui nous immerge dans ce monde dur, une héroïne secrète mais qui possède un certain courage, une volonté de s'en tirer et de changer sa vie. 
J'ai passé un très bon moment avec ce roman.
Jusqu'où peut-on aller par amour ? pour survivre ?

Je vous conseille ce livre en VO si vous lisez un peu l'anglais, et je prie pour qu'un éditeur français rachète les droits pour que vous puissiez le découvrir à votre tour.

Infos : 
  • Don't Breathe a Word (les droits n'ont pas été achetés)
  • Holly Cupala
  • VO  - HarperTeen
  • 299 pages
  • 3 janvier 2012

2 commentaires:

  1. Très très tentant. Je suis en manque de romans jeunesse pas de fantastique!

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  2. ah quelque part ça me fait penser au livre de Tiffany Schnweuly : Requiem pour un soupir, l'histoire d'une asthmatique qui s'empêche de vivre à cause de sa maladie, et qui petit à petit va réapprendre à vivre et en profiter autant que possible

    dans le fond ça fait un peu pareil. j'avais bien aimé, et pourquoi pas pour celui là

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