mercredi 23 octobre 2013

Les gens heureux lisent et boivent du café - Agnès Martin-Lugand

Quatrième de Couverture :
Diane a perdu brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l'existence. C'est peut-être en foulant la terre d'Irlande, où elle s'exile, qu'elle apercevra la lumière au bout du tunnel. L'histoire de Diane nous fait passer par toutes les émotions. Impossible de rester insensible au parcours tantôt dramatique, tantôt drôle de cette jeune femme à qui la vie a tout donné puis tout repris, et qui n'a d'autre choix que de faire avec.
Note :
♣♣♣♣
Avis :

Je vous le dit d'avance, je risque d'être un peu virulente contre ce roman, un peu dure. Il ne mérite (peut-être) pas mon désamour. Mais il faut comprendre que j'avais beaucoup d'attente pour ce roman et que je suis tombée de haut.


Tout d'abord étudions la couverture. Elle est conçu pour nous parler, nous attirer. Non, vous ne voyez pas ? Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine de Vigan a exactement les mêmes codes graphique.
Et j'ai aimé ce roman là, du coup, à tort, je faisais des parallèles. 

De même, le titre "les gens heureux lisent et boivent du café", un titre long mais pourtant qui attire la lectrice que je suis. Au final ce titre ne trouve de résonance que dans le nom du café que "possède" l'héroïne. C'est un peu peu. Mais bon, ce n'est pas encore trop gênant.

L'intrigue présentait des éléments un peu déjà vu : une perte tragique, une héroïne au cœur brisée et qui a du mal à reprendre goût à la vie. Une décision radicale et une tentative pour reprendre goût à la vie. Un homme mystérieux, attirant, et un couple plus qu'improbable. 

Mais au final la mayonnaise ne prend pas. L'héroïne n'est pas attachante et plutôt que de compatir à sa peine, sa perte ou sa douleur, j'avais envie de la secouer. Elle a toujours tout eu : on lui a donné son café et elle n'a pas besoin de s'en occuper, son meilleur ami le fait. Elle n'a pas besoin de vivre, tout le monde le fait pour elle. Et elle en veut aux autres. Elle m'a agacée, je peux comprendre l'apathie mais ses réactions non.
Du jour au lendemain, elle prend la décision de s'envoler en Irlande, pour s'éloigner de son carcan quotidien et faire croire à ses proches qu'elle essaye d'aller mieux (bravo la mentalité...).
Sur place, elle commencera une relation étrange avec son voisin, un homme taciturne mais séduisant, qui la repousse et qui l'attire. 

Leur histoire est cousue de fil blanc, et pour une fois j'aurai préféré une fin classique et téléphonée. Au moins ça aurait terminé le roman. Là l'auteur décide de prendre un brusque virage et laisse tout en plan avec une décision sortie de nul part de reprendre ce qu'elle a laissé à Paris. Elle commençait enfin à trouver un équilibre mais choisit de briser une famille par égoïsme...je n'ai vraiment pas d'affinité du tout avec cette héroïne qui prend mauvaise décision sur mauvaise décision par égoïsme, et non pas en raison de son malheur et de ce qu'elle a vécu.

Néanmoins, il y a un point positif que je souhaite mettre en avant : l'Irlande. L'auteur a réussi à recréer un lieu et on s'y croirait, on aimerait y être. Et ça c'était vraiment appréciable.

En bref, un livre pour lequel j'avais beaucoup d'attente et qui m'aura profondément déçue :'(


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